Vous ne savez pas où sont les Cyclades ?
La carte ci-dessous devrait vous aider un peu…
(et pour le vraiment mauvais en géographie, Athènes est en Grèce…
Nous voilà enfin à pied d’oeuvre. Après un voyage sans (trop) d’histoire
(car en fait, le vrai risque à faire une croisière à la voile…. c’est de prendre le taxi de l’aéroport à la marina…)
nous avitaillons (faire les courses de nourriture), puis partageons un bon repas au resto du port avant de prendre la mer pour 6 heures de route (autant tester tout de suite ceux qui sont sujet au mal de mer ou non…) afin d’arriver dans une jolie crique sur la côte ouest de Kytnos.
Notre bateau pour cette croisière le VENI 1
Mais que c’est beau sur les catalogues…
Ça rend tout de suite moins bien avec une semaine de courses étalées partout…
Je ne résiste pas au plaisir de commencer par cette photo… tous les équipages la prennent… et tous les équipages la rate !
La route parcourue de samedi soir à dimanche matin
Dimanche 14 (Kitnos – Sephiros – Milos)
Après un lever tranquille et un déjeuner sans se presser,
nous poursuivons notre route vers Sephiros, l’étape de la mi-journée.
Une belle demi-journée de voile et de moteur nous amène en début d’après midi dans le port principal
de l’île que domine un superbe petit village perché sur la montagne.
De retour à bord après une pause apéro bien méritée
(monter les 250 m de dénivelé sous un soleil de plomb ne fut pas sans peine…).
Après une baignade et repas du soir bien sympa, nous repartons pour une nouvelle étape de nuit
vers Milos que nous atteindrons vers 3h du matin.
Lundi 15 : Milos en long et en large
Pas de navigation, aujourd’hui. Milos, que vous connaissez bien pour sa Venus, mérite bien qu’on lui consacre une journée entière. Ce sera donc excursions en scooter, plages, glaces,…
Mardi 16 (Milos – Siphnos – Antiparos)
Longue étape aujourd’hui (entre 50 et 60 miles nautiques) et départ plus que matinal pour ne pas arriver une fois de plus à la nuit tombée.
Après 4 heures de voile dans des conditions optimales, nous arrivons à Siphnos pour une pause bien méritée.
Cela nous permet de déguster les pâtes de l’extrême préparée par Roberto et France avec 25 degrés de gite…
Puis l’équipage descend à terre pour visiter cette petite station balnéaire bien tranquille.
Un nouveau moteur vert qui fonctionne exclusivement aux biscuits sans gluten…
Puis ils se demanderont pourquoi ils sont tombés à l’eau…
La suite de la navigation de la journée se fait tranquille, entre vent et moteur pour arriver sur une jolie petite plage (sur parce que presque tout l’équipage est descendu à terre pour faire un grand feu de camp (en toute prudence, le vent soufflant vers la mer et la garrigue étant à plusieurs dizaines de mètres…)
Mercredi 17 Antiparos – Paros
Une journée prévue au moteur (car la météo annonçait pas de vent…) qui aura fait la surprise de nous offrir quelques beaux virement de bord.
Mais entre deux séance de voile, nous devons passer dans la passe entre Antiparos et Paros… Elle est large de 150 mètres, mais le seul endroit où notre bateau n’accrochera pas le fond fait 20 mètres de large… il est temps de ne pas se tromper de position sur la carte sinon, nous finirons les vacances à pied…
L’équipage s’aguerrit, les manœuvres deviennent de plus en plus fluide et il devient vraiment plaisant de naviguer dans ces conditions…
On dirait des pros, après 4 jours !
Mais les manoeuvres, c’est tout de même physique quand on a pas l’habitude… donc après l’effort…
Et nous voilà doucement à la fin de la journée.
Après une manœuvre remarqué par tous dans le port de Naousa car parfaitement exécutée par tous
(quand on a vu les plantages des autres, nous en avons été encore plus fier…),
l’équipage a bien mérité un p’tit resto sympa et une levée de la restriction sur la consommation d’alcool…
ce soir, le capitaine reste à bord et donne quartiers libres à ses moussaillons…
Heureusement que nous ne sommes pas arrivés à la nuit tombante,
le chef de port ne sais littéralement plus où mettre les derniers arrivants…
On sent la pleine saison qui arrive doucement.
Jeudi 18 Paros – Kytnos – Kea
Notre parcours… deux étapes en une seule suite aux prévision de fort vent de face pour vendredi.
Et nous voilà partis pour un périple de près de 70 miles qui a commencé sous le soleil et s’est fini sous les étoiles… mais est passé par une petite tempête, de la pluie et des éclaboussures à n’en plus vouloir….
C’est en effet ce jeudi que notre équipage a pu vérifier l’intérêt qu’il y avait à s’attacher au bateau pour se déplacer sur le pont… Des creux de vagues qui devenaient de plus en plus prononcés au fil des heures, des vents qui sont montés jusqu’à plus de 30 nœuds et restaient souvent au dessus de 20… la mer s’est montré sous un autre jour moins vacances, moins farniente, moins confortable pour les corps (il valait mieux bien se tenir pour ne pas se cogner partout) et les estomac (personne de vraiment malade, mais des visages cireux et des sourires un peu crispés… ).
Cela dit, de magnifiques photos et un coucher de soleil durant une petite accalmie qui nous a laissé sans voix…
Dans la nuit du mercredi au vendredi à Naoussa,…
…tout n’est que Luxe, calme et volupté.
Nous levons l’ancre avec un peu de retard (la gestion du port étant laissée à un seul homme qui ne sait pas encore se couper en 4).
Bye bye Naoussa, une ville qui gagne à être visitée. Superbe et bien moins touristique que Santorin
Le début de la journée est cool, presque tout le monde passe un moment à la barre
On profite du soleil et du calme avant la tempête que la météo promet pour fin de journée…
Le second prend des forces en prévisions des efforts futurs
puis le calme est perturbé par l’arrivée d’un banc de dauphins qui croise notre route
et nous retombons tous en enfance et crions notre joie de voir ces magnifiques nageurs s’ébattre en liberté
mais la récré se termine et chacun reprend sa route et son cap
Le capitaine donne un petit cours de navigation à l’ancienne méthode
(mais c’est tellement plus simple avec un GPS…)
pendant que le second scrute le ciel à la recherche des signes annonciateurs du mauvais temps
Et la voilà… après quelques bourrasques plus ou moins violentes, la petite tempête annoncée s’installe et nous fait profiter de ses effets…
Entre pluie et embruns, on ne sait plus d’où vient l’eau mais on a la certitude que le résultat est le même : ça mouille !
fini les bikinis et autres crèmes solaires
mais nous traversons rapidement la dépression et retrouvons le calme, le soleil et la terre
mais les prévisions météo sont plutôt mauvaises pour le lendemain et le capitaine prend la décision de rejoindre Kea pour être mieux à l’abris et plus proche du port d’attache.
Et si le temps est à nouveau beau les vagues sont toujours de la partie et un orage au loin nous dit qu’il vaut mieux ne pas traîner en route.
Ce qui ne nous empêche pas de profiter des couleurs magnifiques de cette fin de journée.
Nous profitons en silence des derniers rayons du soleil.
Et les trois dernières heures de navigation se feront dans le noir, en contournant les îles pour s’y protéger du vent et de la houle qui continue par moment à jouer avec le bateau comme avec un jouet pour enfant
Mais nous arrivons à bon port 3 heures avant le début de la tempête et prenons un repas bien mérité après ces 15 heures de navigation
Vendredi 19 Kea – Kea
Jour de repos aujourd’hui après la rude journée d’hier…Pas de voile, promenade, visites baignades sur cette île de Kea qui sait se parer de ses plus beaux atours pour notre plus grand plaisir.
Samedi 20 Kea – Lavrio – Athènes ou Belgique
Et voilà, dernier jour de croisière et de vacances pour trois d’entre-nous (les autres ayant décider de prendre deux trois jours à Athènes… quatre petite heure de navigation pour rentrer au port d’attache vers midi, un dernier repas tous ensemble, puis c’est taxi vers Athènes ou l’aéroport.
Vous me m’avez pas donné les photos du dernier jour les amis… c’est la seule que j’aie pour illustrer cette dernière journée