Amis, familles et connaissances de nos moussaillons,
venez suivre en temps presque réel notre belle croisière…
Le bateau : Sun Odyssey 43DS
Samedi 24
L’arrivée au port !
Elle fut épique…
entre ceux qui se perdent dans l’aéroport,
ceux qui ne retrouvent plus leur bagages (merci Swiss Air…)
qui sont restées à Genève…
Nous voilà déjà avec l’impossibilité de quitter le port avant dimanche matin,
on ne pourra pas naviguer de nuit, rodidju !
Mais qu’à cela ne tienne, on fera contre mauvaise fortune bon repas !
Dimanche 25
Contre toute attente, le retard fut moins long que prévu
(il faut dire qu’on avait bien râlé auprès de Swiss Air…)
et le bagage arriva vers 1h30 du matin.
Le skipper, désireux de ne pas s’attarder plus le long d’une piste de dragster
(ceux qui l’on vécu comprendront…)
largua les amarres immédiatement et voilà notre bel équipage dormant du sommeil du juste
(mise à part l’équipe de quart) parti jusqu’aux petites heures du matin pour jeter l’ancre et un smartphone (mais pourquoi l’avoir sorti de sa pochette étanche ???)
dans une crique de l’île de Kythnos.
Après le repêchage du téléphone, une baignade et une balade sur les collines environnantes
l’équipage remonte à bord et se prépare à faire les manœuvres de départ
Nous longeons les côtes de Kythnos, contournons Seraphos…
16 heure, nous entrons dans la rade de Livadi
où l’équipage décide de descendre à terre…
…pour entreprendre l’ascension vers le village perché sur la colline
par des moyens divers.
Certaines iront à pieds, d’autres en scooter… et d’autres enfin louent un quad qu’ils utilisent pour la première fois… en oubliant de se faire expliquer comment le redémarrer quand on s’est arrêté pour regarder le paysage…
Résultat des courses; deux heures de tentatives de démarrage assistées part téléphone, avec l’aide des habitants du coin qui font tout leur possible… pour être sauvés enfin par le noyeur de GSM qui ne voyant pas le reste du groupe revenir, sillonnait toute l’île à la recherche des moussaillons manquants…
Ces émotions passées nous repartons à la tombée de la nuit
pour mettre le cap sur Milo, que nous atteindrons vers 2 h du matin.
Lundi 26
Après un premier appontage disons… brouillon… pour notre nouvel équipage,
les membres du groupe, pas perturbés pour deux sous par les pérégrinations de la veille décident de louer des quads pour entreprendre l’exploration de l’île et de ses criques plus belles les unes que les autres.
Durant ce temps, notre reporter photo attitrée visite la ville portuaire et ses divers recoins.
La journée se terminant, nous reprenons la mer vers l’île de Sifnos
Mardi 27
Le jour et l’équipage se lèvent dans la baie de Faros
Nous nous mettons en route rapidement car le vent est présent et le capitaine fébrile !
Objectif, une superbe crique d’un petit îlot désertique proche d’Antiparos
Où notre Coustette (féminin de Cousteau, bien sûr..)
s’essayera à la photo sous-marine
Après cela, tous se relaient à la barre…
mais n’ont pas la résistance du capitaine…
Il y a d’ailleurs comme un vent de révolte concernant le chef de bord…
Il semble que l’équipage ait fomenté une mise à l’eau de Didier…
Le sentant venir, il a pris un certain nombre d’assurances…
Mais dans un moment de distraction et de faiblesse… le capitaine se fait sauvagement pousser à l’eau en pleine mer !
Heureusement qu’un entraînement olympique lui permet de prendre le bateau de vitesse
(il faut dire que lorsqu’il s’agit de régler les voiles, les équipiers ont encore du chemin à faire…)
Tel un véritable oiseau de mer, le capitaine remonte à bord et remet de l’ordre dans cette tentative de mutinerie !
Mais pas rancunier pour deux sous, il pardonnera à son équipage et les mènera dans les plus beaux coins pour profiter du merveilleux spectacle de la nature…
et fatigué d’une longue journée bien remplie,
votre blogueur préféré se sera permis
quelques écarts par rapport à la réalité…
Le sommeil nous gagne, la nuit est déjà bien entamée, mais notre enthousiasme est intact pour regarder vers des lendemains plus venteux et voileux…
Mercredi 28
Après une visite à la perle des Cyclades, Naoussa,bien sûr,… notre équipage fait quelques heures de navigation pour aller jeter l’ancre dans une petite crique d’un îlot perdu et sauvage.
Nous passerons la nuit auprès d’un charmant couple de pêcheurs grecs qui très sympathiquement nous guide à l’entrée
(très technique parce que parsemée de récifs) de la crique
Ah oui, tiens, ça fait un moment qu’on a plus mis de carte sur le blog.
Voilà qui actualise notre périple :
Jeudi 29
Que dire pour aujourd’hui ? Une navigation ‘musclée’ par 30 à 35 noeuds de vent, une mer magnifique mais technique, des équipiers trempés par les embruns, et les appareils photos sagement abrités dans le carré…
Tous les moussaillons ont été héroïques, pas de malade, pas de râleur, et près de 50 miles nautiques (environs 90 km) parcourus avec une gîte de 30 à 45 degrés…
Bravo à tous et que plus jamais personne ne vous qualifie de marin d’eau douce !